Encore un restaurant qui vaut son pesant de cacahuètes... Retenez bien son nom : Mali's corner.
C'est mon ami Charlie qui m'a fait découvrir ce lieu qui d'ici quelques paragraphes vous vous mordrez les doigts à l'idée que ce bâtiment n'ouvrirait jamais en France pour raisons sanitaires...
Vous avez des doutes suite à cette dernière phrase ?
Vous avez tort !!!
Imaginez... Imaginez un monde où il est possible de manger à sa faim une nourriture succulente proposée par un menu qui ne contient que de deux plats. En fait il n'y a pas de menu... Quel intérêt si c'est pour inscrire le nom de deux plats :
- Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco accompagné d'anchois, cacahuètes et sauce Chili le tout enveloppé dans une feuille de banane. Il est generalement accompagne de poulet.
- Char kway teow : nouilles plates servies avec des crevettes, de l'oeuf et autres légumes sans oublier des piments.
Lorsque j'ai découvert cet endroit, j'ai d'abord été étonné de voir une file d'attente aussi longue. Elle traversait la route ! Heureusement qu'il y a peu de passage... Ils sont quand meme bien organisés... Deux cuisiniers préparaient sous nos yeux le Char Kway Teow de la file 1 et deux autres le Nasi lemak de la file 2. Ok le service sanitaire pousserait des cris... Aucune conservation au frais des aliments (en même temps une fois trempés dans l'huile bouillante, ca craint plus grand chose), pas de gants ni de charlotte pour couvrir les cheveux, les chats protègent le périmètre contre les rats (penser à les retribuer de leur éffort en leur donnant quelques miettes s'ils viennent vers vous).
Une fois le plat dans votre plateau, vous n'avez plus qu'à vous assoire et contempler la vue sur Kuala Lumpur car en plus ce coin est en haut d'une colline.
Lorsque nous y sommes allés avec Hélène et Charlie, c'était pour notre deuxieme soir en Malaisie. Nous étions les seuls touristes. Et oui c'est select ici... Aucun touriste, que des "locaux". Le patron du coin n'a en fait pas besoin de publicité avec le nombre de clients qui vient. Charlie le connaissant, nous avons pu discuter avec lui et je reste à chaque fois sur le cul en repensant que ce restaurant tue en moyenne 200 poulets pour accompagner le Nasi Lemak chaque soirs ! C'est la famille toute entière qui met la main à la pate. Les enfants regardent les grands travailler et aprennent LE geste. Les garcons cuisinent tandis que les filles servent et font la vaisselle. Lorsqu'ils manquent de personnel, ils embauchent alors des étudiants d'une fac non loin.
Ce business est tellement florissant que le propriétaire possède 4 maisons en face de cet étalage... sans parler des voitures. C'est sûr, il se fait un sacré fric chaque soir. Charlie et moi avons compté qu'il se fait un bénéfice d'au moins 2000 euros chaque soirs. C'est vraiment énorme pour une si petite structure et en Malaisie. En même temps, ils n'ont pas besoin d'une plus grosse institution.
Souhaitons leur une longue vie apres l'ouverture de leur vrai restaurant en centre ville. Ils ont ouvert le premier soir en DONNANT à manger. Oui ! Tout était gratuit le soir de l'ouverture ! Pas étonnant que la file d'attente fasse tout le paté de maison...
Personnellement, j'aime toujours aller au restaurant de quartier dans la rue. C'est plus sympa et typique ! Hélène n'a cependant pas trop aimé du fait des épices... Elle m'a même dit penser aux lasagnes de ma mère ! (Je respecte son choix même si je suis dépité... Enfin merde... c'est LE mali's corner quoi ! Ah là là ces jeunes...)
Maman GIRARD ceci est un appel... Une fois rentrés, Hélène veut des lasagnes !
C'est mon ami Charlie qui m'a fait découvrir ce lieu qui d'ici quelques paragraphes vous vous mordrez les doigts à l'idée que ce bâtiment n'ouvrirait jamais en France pour raisons sanitaires...
Vous avez des doutes suite à cette dernière phrase ?
Vous avez tort !!!
Imaginez... Imaginez un monde où il est possible de manger à sa faim une nourriture succulente proposée par un menu qui ne contient que de deux plats. En fait il n'y a pas de menu... Quel intérêt si c'est pour inscrire le nom de deux plats :
- Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco accompagné d'anchois, cacahuètes et sauce Chili le tout enveloppé dans une feuille de banane. Il est generalement accompagne de poulet.
- Char kway teow : nouilles plates servies avec des crevettes, de l'oeuf et autres légumes sans oublier des piments.
Lorsque j'ai découvert cet endroit, j'ai d'abord été étonné de voir une file d'attente aussi longue. Elle traversait la route ! Heureusement qu'il y a peu de passage... Ils sont quand meme bien organisés... Deux cuisiniers préparaient sous nos yeux le Char Kway Teow de la file 1 et deux autres le Nasi lemak de la file 2. Ok le service sanitaire pousserait des cris... Aucune conservation au frais des aliments (en même temps une fois trempés dans l'huile bouillante, ca craint plus grand chose), pas de gants ni de charlotte pour couvrir les cheveux, les chats protègent le périmètre contre les rats (penser à les retribuer de leur éffort en leur donnant quelques miettes s'ils viennent vers vous).
Une fois le plat dans votre plateau, vous n'avez plus qu'à vous assoire et contempler la vue sur Kuala Lumpur car en plus ce coin est en haut d'une colline.
Lorsque nous y sommes allés avec Hélène et Charlie, c'était pour notre deuxieme soir en Malaisie. Nous étions les seuls touristes. Et oui c'est select ici... Aucun touriste, que des "locaux". Le patron du coin n'a en fait pas besoin de publicité avec le nombre de clients qui vient. Charlie le connaissant, nous avons pu discuter avec lui et je reste à chaque fois sur le cul en repensant que ce restaurant tue en moyenne 200 poulets pour accompagner le Nasi Lemak chaque soirs ! C'est la famille toute entière qui met la main à la pate. Les enfants regardent les grands travailler et aprennent LE geste. Les garcons cuisinent tandis que les filles servent et font la vaisselle. Lorsqu'ils manquent de personnel, ils embauchent alors des étudiants d'une fac non loin.
Ce business est tellement florissant que le propriétaire possède 4 maisons en face de cet étalage... sans parler des voitures. C'est sûr, il se fait un sacré fric chaque soir. Charlie et moi avons compté qu'il se fait un bénéfice d'au moins 2000 euros chaque soirs. C'est vraiment énorme pour une si petite structure et en Malaisie. En même temps, ils n'ont pas besoin d'une plus grosse institution.
Souhaitons leur une longue vie apres l'ouverture de leur vrai restaurant en centre ville. Ils ont ouvert le premier soir en DONNANT à manger. Oui ! Tout était gratuit le soir de l'ouverture ! Pas étonnant que la file d'attente fasse tout le paté de maison...
Personnellement, j'aime toujours aller au restaurant de quartier dans la rue. C'est plus sympa et typique ! Hélène n'a cependant pas trop aimé du fait des épices... Elle m'a même dit penser aux lasagnes de ma mère ! (Je respecte son choix même si je suis dépité... Enfin merde... c'est LE mali's corner quoi ! Ah là là ces jeunes...)
Maman GIRARD ceci est un appel... Une fois rentrés, Hélène veut des lasagnes !